Ma MAC et moi – Aime comme Macumba

Je fais enfin mon retour sur le blog…

Les derniers mois n’ont pas été faciles. Entre la reprise du boulot, la fatigue des trajets et les enfants et la maison à gérer, je ne vous ferais pas un topo détaillé mais la motivation n’était pas au beau fixe. D’autant que j’avais apprécié de ne plus avoir à coudre à la lueur des chandelles en essayant de faire le moins de bruit possible. Traversant en solitaire ce désert « couturesque », je n’avais pas trop envie de m’épancher sur le blog.

Mais voilà la motivation à fait son retour avec le retour des températures plus clémentes et surtout avec deux petites filles se plaignant que leurs robes, cousues il y a 2 ans déjà, étaient trop petites. J’ai donc dépoussiéré ma MAC et ma surjeteuse, trié mes tissus et décalqué le patron… du Aime comme Macumba de Aime comme Marie… il fallait bien que je m’assure que rien n’était déréglé avant de m’atteler à la garde-robe de mes princesses ! 

Et donc voilà ma réalisation retravaillé de ce patron. J’ai coupé en taille M en suivant le tableau des mensurations. Mais il y avait trop d’ampleur pour moi et je ne voulais pas qu’on me demande si le 4ème était en route alors j’ai réduit les jupes dos et devant de 2 cm de chaque côté. J’ai également ôté l’empiècement triangle.

Coté finitions j’ai réalisé toutes les coutures en couture anglaise (j’avais de la marge coté ampleur).

Et après moult test et un double raté sur l’ourlet roulotté avec ma surjeteuse, j’ai opté pour une finition simple de la manche. Malheureusement comme j’ai dû ôter la partie « roulotté » sur la manche suite à mon raté (et que j’avais la flemme de recouper 2 manches, il ne me restait pas assez de longueur à mon gout pour effectuer un double rentré. La finition de la manche n’est donc pas top mais ne se voit pas trop.

Coté tissu, j’ai choisi une fibranne de viscose de chez Bennytex que j’avais dans mon stock. La fluidité et le tombé du tissu est parfaite pour ce modèle.

En réalisant ce modèle, je n’étais pas convaincue mais une fois porté je ne voulais plus l’ôter. L’été et surtout les vacances approchant, il y aura très certainement une petite sœur à ma Aime comme Macumba.

Edit : J’ai écrit cet article le 31 mai, juste avant nos vacances en amoureux aux Bahamas et j’ai profité de celles-ci pour faire les photos dans le superbe cadre du Club Med Columbus Isle. Pleins de chose sont en route actuellement ce qui explique le manque de temps pour mettre en forme et poster cet article mais promis je vous en parle très bientôt!!! Stay tune! 😉

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La Légende du Bout du Monde

Après Elsa, Cassandra est tombé sous le charme de Vaiana. Je me demande si c’est le côté rebelle qui lui plait le plus ou Hei Hei le coq…

Je sentais bien que le jour arriverait où elle me demanderait le costume de Vaiana mais je n’ai pas vu venir l’effet Mardi Gras. Heureusement j’étais en formation à La Cour des Créateurs et j’ai pu profiter de ces jours et des conseils des professeurs pour réaliser moi-même le costume.

 J’ai remplacé le jupon (More) par une jupe en doupion orange simplement élastiquée. Le pagne a été réalisé en lin brut sur lequel j’ai dessiné les motifs avec de la peinture textile. Le bustier et la ceinture sont également réalisés avec un doupion, rouge cette fois et les motifs à la peinture textile noir irisée.

                                                   

 

Une fleur kanzashi en tissu faite selon le tuto des lubies de Louise disponible ici collée sur une barrette et voilà Vaiana prête à parcourir les mers.


 

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Burda et Moi – Ma petite robe folk

Mon cher et tendre m’a abonné l’année dernière pour mon anniversaire au magazine Burda Style que j’achetais déjà occasionnellement. Peut-être y a-t-il vu l’espoir fou de faire diminuer mon stock de tissu tout en améliorant mes tenues…

J’essaye donc de coudre 1 à 2 modèles minimum par magazine quand je trouve chaussure à mon pied et que je ne suis pas découragé par le décalage du patron choisi, noyé au milieu de plusieurs autres. Pas mal de mes modèles de la garde-robe capsule seront issu de ma collection de magazines.

Quand j’ai feuilleté enfin plutôt détaillé le numéro de Novembre 2016 de Burda style, j’ai complètement flashé pour cette robe qui correspond parfaitement à mon humeur du moment. Mais j’attendais le tissu parfait.

 

Et ce tissu parfait, je l’ai trouvé lors d’une de mes virées chez Bennytex. Une de celle qui n’était pas prévues pour cause d’auto-interdiction d’achat de tissus et risque de débordement des étagères. Faudra qu’on parle de ses étagères un jour…

Ce tissu parfait est une fibranne de viscose avec motif dans la laize. Ces petites bandes me plaisait bien pour finir le bas de la jupe, j’ai donc choisi de ne pas la couper dans le droit fil mais dans la trame. Par contre, j’ai utilisé des aiguilles 70 neuves et malheureusement j’ai quand même quelques fils de tiré.

Parlons des explications… Ceux et celles qui connaissent ledit magazine savent qu’il vaut mieux les lire avant de se lancer.
Une chose m’a ennuyé. On vous fait couper 2 fois les empiècements et la ceinture pour au final les traiter comme une seule pièce de tissu. Les finitions auraient pu être un peu plus poussées. Je crois que s’il y a un modèle bis je modifierai ce point.

Sinon pour les détails, la fermeture est invisible et je n’en suis pas peu fière mis à part au niveau de la ceinture vu qu’elle tire un peu.

 

Les poignets sont élastiqués. A revoir pour le modèle bis. Je retoucherai surement ce point aussi.

Niveau taille. Jusqu’à la ligne de taille, je fais un 38 classique et vu l’évasement de la jupe je suis restée sur cette taille. Toutefois je me suis rendue compte à l’essayage, que j’étais un peu juste niveau ceinture. Certainement en bonne partie dû à l’effet thermocollant de la ceinture. Toutefois elle est très ajustée quand même. Pour un peu plus d’aisance, niveau respiration, fermeture invisible et mouvement de bras, il faudra rajouter quelques centimètres.

Pas mal de retouches à faire au final mais j’aime beaucoup l’esprit de cette robe et l’association avec le tissu.

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Les photos ont été prises en Ardèche, essentiellement au château d’Aubenas qui est aussi la mairie d’Aubenas et où nous nous sommes mariés il y a déjà 10 ans.

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Ma garde-robe capsule 2017 – Janvier

Après des déboires avec mon téléphone/appareil photo/toute ma vie, je peux finalement vous parler de ma première participation à la garde-robe capsule.

J’ai choisi le gilet Aime comme Madawan de Aime comme Marie. Il y a longtemps que j’ai ce patron et je n’avais pas encore trouvé l’occasion de le coudre. Les températures extérieures chutant, voilà une raison supplémentaire de le ressortir.

Cette veste se décline en 2 versions : une courte, une longue. Je ne suis pas très grande donc exit pour moi la version longue. Pas de doublure mais des finitions biais.

 

 

J’ai choisi une maille tricot pour une veste coconning contre le froid qui règne dehors. J’avais là encore dans mon stock, la maille parfaite dénichée chez Bennytex l’année dernière.

 

 

 

Le tissu étant assez chargé, j’ai choisi de ne pas mettre de biais. J’ai plutôt opté pour un petit ourlet discret sur la parmenture.

 

 

Pas de doublure, des finitions simplifiées et un tissu ne nécessitant pas de surfilage, en 2h c’était réglé. Un plaisir, ces petites coutures faciles et rapides.

 

 

 

J’aime beaucoup cette veste. Elle tombe bien et tient bien chaud. La maille lui donne un côté souple et décontracté, mais le côté  » tissu qui brille » lui confère un petit coté chic. Par contre, j’opte pour un look plus classique et sobre dessous.

Les photos ont été prises devant la structure de l’artiste Thomas Canto que vous pouvez voir jusqu’au 25/02/2017 à la galerie RX 16 rue des Quatre Fils – 75003 Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis contente de ma première réalisation et ça se voit 😉

A bientôt pour ma participation à la garde-robe capsule 2017 du mois de février.

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Tea time party au Pays des Merveilles

Lorsque je me suis achetée ma première machine à coudre, les premières choses que j’ai cousues ont été des costumes pour mes enfants. Mes filles avaient alors 2 ans et commençaient à vouloir se déguiser en princesses. Ce fut le bon prétexte pour sortir ma machine à coudre et investir le salon. 

J’ai fait pas mal d’erreur de débutante (satin bas de gamme qui glisse, pas de patron…) mais depuis c’est mon petit plaisir de créer des costumes à partir d’un dessin ou d’une photo. 

Alors quand la maman d’une amie des filles m’a demandé si je pouvais faire un costume d’Alice au pays des merveilles pour sa fille je ne me suis pas faite priée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai épluché mes patrons pour enfants pour partir sur de bonnes bases et je suis tombé sur un patron de Dirdnl (vêtement traditionnel des Alpes) dans le Burda 201 (09 2016). Je ne pensais pas que cela me servirait un jour mais une jupe ample, un petit corsage et un tablier… c’était parfait !

 

 

Pour être un peu plus réaliste et surtout éviter le satin qui brille et qui glisse, j’ai opté pour un coton bleu pour la robe et un coton blanc pour le tablier qui viennent des Coupons Saint-Pierre et que j’avais dans mon stock.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Habituellement les déguisements pour enfants se boutonnent dans le dos. Mais à l’usage ce n’est pas très pratique pour l’enfant qui ne peut s’habiller seul. J’ai donc gardé le boutonnage sur l’avant. On ne voit pas de boutons sur le dessin d’Alice et comme il y a un tablier devant cela ne se verra pas trop.

Le Dirdnl prévoit un petit col droit or Alice porte un col Claudine. J’ai donc modifié cette partie en créant un col Claudine à la place de celui prévu dans le patron. Le patron prévoit aussi des pinces devant et derrière. J’ai supprimé les pinces du dos pour un peu plus d’aisance. J’ai raccourci les manches et élastiqué les fronces.  Et j’ai zappé l’étape plastron inutile dans mon cas.

Le tablier ne prévoit pas de plastron j’ai dû donc le créer. Un peu de moulage sur la robe et c’était réglé. J’ai coupé la partie arrière du tour de cou afin d’ajouter un élastique pour faciliter le passage de tête.
3 petites pressions en forme de cœur et Alice est prête à prendre le thé avec le lapin blanc et le chapelier fou.

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La garde-robe capsule 2017 de Clopiano

 

Et pour bien débuter l’année et ce blog, quelle meilleure idée que celle de Clotilde et de sa garde-robe capsule pour 2017.

L’idée est de se constituer, en 12 mois, une garde-robe handmade constituée de 12 pièces de catégories différentes.

 

 

Je vous l’avoue, pour le coup, vu le nombre de followers de ce projet, je suis plutôt dans le sens du courant mais l’idée de Clotilde est une bonne idée pour une procrastinatrice comme moi. Ce que je crains, c’est effectivement de ne pas arriver à me structurer et à délaisser peu à peu le blog.

Je me demande également si je vais réussir à tenir les délais. Je suis autant capable de coudre 1 pièce par semaine comme je suis autant capable de ne rien coudre pendant plusieurs semaines… La procrastination me rattrape parfois… voir souvent…

Mais cela m’a permis de faire le point dans les patrons et magazines que j’avais déjà… Et dieu sait que j’avais le choix. Je me fixe donc l’objectif de ne pas racheter de patrons pour venir à bout de ce défi. Mais pas celui de ne pas en racheter pour mes autres cousettes…

Coté tissu je suis déjà en mode déstockage… enfin j’essaye… Je vais donc essayer de n’utiliser que des tissus de mon stock actuel… Je vous ferais un petit topo des tissus que j’envisage dans un prochain post.

Pour le timing… le hic c’est que ce sont tous des modèles que j’ai envie de coudre immédiatement… mais j’ai essayé d’adapter mes envies de couture à mon calendrier.

 

Voici donc mes promesses de billets pour les 12 mois à venir… Espérons que je les tienne mieux que celles de nos politiciens…

En janvier, j’ai bien envie de me lover dans une veste doudou pour rester bien en chaud quand il gèle dehors. J’ai donc choisi de coudre Madawan de Aime comme Marie.

Février et le Saint Valentin m’inspire côté lingerie. Ce sera donc une nuisette en soie à partir d’un patron maison.

Pour fêter l’arrivée du printemps quoi de mieux qu’une blouse BE PRETTY by l’atelier scammit dans une viscose ou batiste légère.

Avril ne te découvre pas d’un fil… surtout dans le « grand nord » parisien… le bon compromis pour moi c’est un pantalon 7/8e modèle 117B du Burda (04 2016) mais j’hésite encore avec le chino du couture actuelle n°1.

En mai, fais ce qu’il te plait et sort tes gambettes avec une jupe perle de nacre d’Ivanne Soufflet.

Juin sent l’été et les vacances. Pour se mettre dans l’ambiance, un petit short Manège de Aime comme Marie.

En juillet, je réitère l’épreuve de la combinaison. J’en ai cousu une l’été dernier en jersey viscose léger et agréable à porter quand il fait chaud. J’avais hésité entre 2 modèles Burda, je vais donc faire le deuxième. Ce sera le modèle 112A du Burda (04 2016) et toujours en jersey viscose.

En août, je me jette dans le grand bain. Je n’ai jamais cousu de maillot de bain mais le défi me tente. Je n’ai pas ce genre de patrons dans mon stock, il va donc falloir investir dans le patron du V-Neck Swimsuit de The Tailoress.

Pour la rentrée des classes, il me faut une tenue confortable et pratique. Un petit top sage de Made in Me Couture en jersey sera idéal pour les journées encore chaudes.

Pour l’anniversaire de mes pépettes en octobre, tenue chic mais pratique pour gérer 10 enfants déchaînés avec le chemisier Reina de Pauline Alice.

Novembre, l’hiver s’approche. Un manteau de plus ne sera pas de trop. J’ai pour l’instant dans mon escarcelle Mazarine de Aime comme Marie et Kim du Burda vintage HS Fifties. Mais comme l’hiver n’est pas fini je n’exclue pas de les coudre avant la fin de l’année. De plus on verra si les nouvelles collections en font pas chavirer mon cœur avant le mois de novembre.

En décembre, il sera temps de préparer ma tenue de fête. Et comme l’année dernière, je me suis faite prendre par le temps, j’espère terminer ce défi en beauté avec la robe Fifties 125 du Burda (03 2016).

C’est donc parti pour les bonnes résolutions… mais à plusieurs on est plus fort non ?

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